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Allocution lors du Dévoilement de la Plaque

Madame, Monsieur,

Chers amis Arcand

C’est donc avec un immense plaisir que je vous souhaite la bienvenue aux Fêtes du 300ième anniversaire de la fondation de la paroisse Saint-Joseph de Deschambault. Dans le cadre de ces fêtes, le comité organisateur qu’on remercie sincèrement a voulu souligner de façon particulière les familles fondatrices de ce village et au nombre de ces famille, notre ancêtre commun, M. Simon Arcand.

Merci d’être venu en si grand nombre participer à ce rassemblement familial, en dépit du temps peu clément que nous connaissons ces jours-ci.

J’ai le plaisir de vous informer que pratiquement toutes les régions du Québec sont représentées ici aujourd’hui. En plus de la région immédiate, il y a des Arcand de la région de Québec, de la grande région métropolitaine de Montréal, des Bois-Francs, des Laurentides, de la Mauricie, de l’Abitibi, de la Montérégie, et savez-vous de quelle région proviennent le plus grand nombre de Arcand présents ici aujourd’hui ? Du Lac Saint-Jean. Près de 40 Arcand de cette région se sont déplacés pour participer à cette journée. Merci à vous tous. Merci également aux Arcand venus de régions relativement éloignées telles que l’Ontario et le Nouveau-Brunswick.

Comme vous le savez, selon certains généalogistes, le nom de Arcand pourrait être d’origine germanique «Erkan» et signifierait précieux ou sage.

Après vérification auprès des parents qu’il est sage et surtout très précieux, je demande à Miguel Arcand, cinq ans, de s’avancer près d’ici avec une autre personne qui est également reconnue par les siens comme sage et précieux et j’ai nommé M. Adrien Arcand (87 ans) de s’avancer également pour procéder au dévoilement de la plaque. Bravo et merci à vous deux.

Avant de dire un mot sur le libellé de la plaque, j’aimerais vous remercier tous sincèrement de votre généreuse contribution qui nous a permis d’amasser plus de 3 000$ au cours de la dernière année. Permettez-moi de remercier également certaines personnes qui ont contribué au succès de cet événement. Un grand merci à Daniel Arcand de Québec, Geneviève Arcand de Montréal et à Sylvie Arcand de Québec pour leur très généreuse contribution au financement de ce projet. Merci à Simon Arcand d’Ottawa qui, avec son fils Jeffrey, a créé un site web pour cette activité. Merci aussi à Andrée Arcand de Saint-Félicien qui, apprenant l’existence de ce projet, a transmis l’information à tous les Arcand du Lac Saint-Jean. Merci aussi à M. l’Abbé Jean-Guy Sauvageau qui a gentiment accepté de co-célébrer la messe au nom de notre famille et qui est l’auteur de la plus importante recension de Arcand en Amérique. Merci à Yvon Arcand de Laval qui a eu l’idée originale de souligner l’arrivée de notre ancêtre en arrivant en rabaska sur le cap Lauzon avec sa famille, tous habillés en vêtements d’époque. Merci enfin à un ami, Larry Rochefort de Québec, qui a accepté l’importante tâche d’immortaliser par des photos et des vidéos cette belle journée.

Enfin, un petit mot sur le libellé de la plaque. Ceux qui ont fait des recherches sur notre ancêtre le savent bien. Il existe somme toute peu d’informations sur Simon Arcand. Son arrivée au pays se situerait selon le généalogiste Marcel Fournier vers 1683 lors de la venue du premier contingent des Troupes de la Marine créées par le cardinal Richelieu. Il se marie à Batiscan en 1687 avec Marie-Anne Inard et prend rapidement possession d’une terre à Sainte-Anne de la Pérade. Si deux de ses enfants sont baptisés à Batiscan, trois autres naîtront à Grondines entre 1694 et 1699. Simon a fait enregistrer auprès du notaire Dubreuil en mars 1702 deux terres concédées par le seigneur de La Chevrotière. Tenant compte de cette information, on peut raisonnablement croire que notre ancêtre vivait et demeurait à Deschambault, secteur Lachevrotière, vers 1701.

Enfin, en ce qui concerne le nombre d’enfants, les sources généalogiques les plus sérieuses (Institut Drouin, Tanguay, dictionnaire généalogique Jetté, Programme de recherche en démographie historique de l’Université de Montréal, etc.), varient de façon significative. Selon ces sources, notre ancêtre aurait eu 8, 9, 10, 12 et même 13 enfants. Face à ce dilemme, j’ai tranché en faveur du nombre d’enfants qui se sont mariés, c’est-à-dire huit, qui ont eu des enfants et ainsi qui ont donc perpétué ce nom de famille en Amérique. Le chiffre de huit est par ailleurs confirmé par les recherches de l’Abbé Sauvageau.

Beaucoup reste à faire pour mieux connaître notre ancêtre, ses origines en France (aucun acte de naissance et lieu n’a encore été trouvé, la vie et l’histoire de ses descendants, etc.). Ce sont des moments comme aujourd’hui, où tous ensemble, en échangeant sur nos propres recherches, on peut mieux connaître nos origines.

Merci encore à vous tous qui avez fait de cet événement, entre autres par votre présence nombreuse, un succès dont on gardera, je l’espère, un très beau souvenir. Merci.

Georges Arcand